Résistance bactérienne aux antibiotiques en ville

Résistance bactérienne aux antibiotiques chez le pneumocoque en ville (titre paragraphe).

La résistance aux antibiotiques chez le pneumocoque (Streptococcus pneumoniae) est en diminution quasi-constante depuis plus de 10 ans. Ainsi, la résistance10 à la pénicilline est passée entre 2004 et 2014 de 39 % à 22 % et la résistance aux macrolides de 45 % à 23 % avec des fluctuations comprises entre 28 % et 30 % sur les cinq dernières années. Les données produites par le CNRP [7], ciblent les antibiotiques de première ligne pour le traitement des infections à pneumocoques (pénicilline et macrolides). Ces données prennent en compte des souches isolées d'infections invasives (méningites et bactériémies pour l'enfant et méningites pour l'adulte) telles que transmises au réseau européen EARS-Net.

ComplémentRésistance à la pénicilline et aux macrolides en France dans le contexte européen"

Au niveau Européen : en 2014, malgré les diminutions observées, la France se situe parmi les pays où les résistances à la pénicilline et aux macrolides restent élevées (respectivement 22 et 23%). Ainsi sur 28 pays Européens, seuls 6 ont une résistance à la pénicilline supérieure à 20% et 6 une résistance aux macrolides supérieure à 25% (données ERAS-Net).

Résistance aux antibiotiques chez Escherichia coli en ville (titre paragraphe)

La résistance chez E. coli isolé de 9 197 examens cytobactériologiques des urines (ECBU) positifs réalisés par 3 plateaux techniques représentant 23 LABM du Nord-Pas de Calais a été étudiée par la Cire Nord à partir d'extractions des bases de données de ces LABM. La résistance11 chez E. coli aux C3G (4,2 %), aux fluoroquinolones (FQ) (12 %) et la part de BLSE (4 %) est comparable aux données de la littérature et globalement plus élevée chez les patients vivant en collectivités de personnes âgées que chez ceux vivant en milieu communautaire (respectivement 17,1 %, 32,6 % et 16,8 % versus 3,8 %, 11,3 % et 3,6 %).